Accueil A la une Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme : « La peine de mort n’est pas dissuasive et ne peut endiguer la criminalité »

Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme : « La peine de mort n’est pas dissuasive et ne peut endiguer la criminalité »

La Ligue renouvelle sa demande relative à l’abolition de la peine de mort, soulignant qu’elle continuera à défendre cette position de principe étant donné que ce qui peut endiguer la criminalité, ce n’est pas la peine capitale mais plutôt l’engagement de l’Etat à garantir les droits économiques et sociaux à toutes les catégories de la population.

La peine de mort n’est pas dissuasive et ne peut endiguer la criminalité estime la Ligue tunisienne des droits de l’homme (Ltdh).

Dans une déclaration, la Ligue réitère son engagement à militer contre la violence en général, plus particulièrement celle ciblant la femme.

La Ltdh affirme suivre avec préoccupation la vague de violence et d’extrémisme que connaît la société tunisienne, tout en exprimant son indignation contre ses crimes ainsi que son soutien indéfectible aux victimes et à leurs familles.

La Ligue a renouvelé sa demande relative à l’abolition de la peine de mort, soulignant qu’elle continuera à défendre cette position de principe étant donné que ce qui peut endiguer la criminalité, ce n’est pas la peine capitale, mais plutôt l’engagement de l’Etat à garantir les droits économiques et sociaux à toutes les catégories de la population.

«La peine de mort touche au droit à la vie et elle est en dernière instance un crime commis au nom du peuple et de l’Etat», a fait observer la Ltdh.

Elle a appelé à faire face à la criminalité et à tous les phénomènes de violence, de haine, d’extrémisme et de terrorisme en diffusant et en consolidant la culture des droits de l’homme, de l’égalité, de la liberté.

De son côté, la Coalition tunisienne contre la peine de mort (Ctcpm) a indiqué qu’elle condamnait tous les crimes notamment ceux liés au terrorisme et appelle à sanctionner leur auteur et à en extirper les racines.

La Ctcpm refuse dans ce sens toutes les tentatives qui visent à annuler la suspension de l’application de la peine de mort, en vigueur en Tunisie depuis 1991.

Selon elle, la peine capitale constitue une atteinte au droit à la vie, un droit fondamental contenu dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme et l’article 22 de la Constitution tunisienne».

Dans sa déclaration, la Coalition exhorte l’Etat tunisien à adopter le deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques et à poursuivre le processus de modernisation dans lequel la Tunisie s’est engagée par, notamment, l’abolition de l’esclavage et de la polygamie.

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